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Quand les thésards planchent sur l’avenir du territoire havrais

Quand les thésards planchent sur l’avenir du territoire havrais 1

La communauté urbaine Le Havre Seine Métropole a décidé de financer, comme chaque année depuis 2008, trois thèses, développées par des étudiants-chercheurs de l’Université du Havre qui ont toutes en commun de porter une réflexion sur l’avenir du territoire métropolitain.

Le Comité de sélection a tranché en juin dernier : sur six candidats postulants, trois vont bénéficier d’une allocation doctorale pour financer des travaux de recherches entamés en cette rentrée 2019. Si le dispositif existe depuis plus de dix ans, la nouveauté cette année est venue de la constitution d’un comité de sélection qui, outre Le Havre Seine Métropole, a réuni des représentants de l’Université du Havre, de la région Normandie, du réseau des universités normandes et plus largement du monde académique. « L’objectif, comme chaque année, est d’accompagner la recherche universitaire au Havre pour lui permettre de rayonner davantage sur le plan national et international », explique Julie Savoyen, chargée de mission Campus universitaire du Havre à la Direction de l’Attractivité de Le Havre Seine Métropole.

Trois lauréats, une même ambition 

« Ce que nous demandons aux candidats c’est de proposer des travaux en lien avec la politique de développement économique, d’attractivité ou les grands projets du territoire ». Une condition parfaitement remplie pour chacun des trois sujets de thèses retenues. Le premier, issu du laboratoire de recherche IDESS, porte sur la « Smart City au service du bien-être territorial ». Un sujet qui interroge sur la valeur ajoutée du numérique pour l’ensemble des acteurs du territoire : citoyens, touristes, entreprises ou institutions. Le second, issu du laboratoire LITIS, ambitionne la mise en œuvre d’une plateforme de données ouverte, fondée sur la technologie « Blockchain au service du pilotage du territoire ». La troisième thèse, davantage orientée vers le monde industriel (laboratoire GREAH), propose d’étudier « le développement de turbines d’éoliennes multimégawatts intégrant un multiplicateur magnétique ». Une solution qui pourrait permettre de diminuer le poids des turbines et donc des nacelles qui les portent, sans diminuer leur capacité de production.

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